ACIER CORTEN : acier auto-protecteur dans lequel un certain nombre d’éléments, tels que le phosphore, le cuivre, le chrome, le nickel, le molybdène, ont été ajoutés afin d’en accroître la résistance à la corrosion atmosphérique par la formation d’une couche auto-protectrice d’oxydes sur le métal de base.
ALLEGE : pan de mur léger ou panneau compris entre une fenêtre, un vitrage et le plancher.
ANRU : agence nationale pour la rénovation urbaine.
APPENTIS : toit à un seul versant dont le faîte s’appuie sur ou contre un mur.
APPUI : surface horizontale inférieure de la baie d’une fenêtre.
AUVENT : élément en saillie d’un mur, souvent installé au-dessus d’une entrée, destiné à protéger de la pluie et d’en signaler l’accès.
ATTIQUE : étage sommital d’un bâtiment et en retrait par rapport à l’étage inférieur.
BAC ACIER : habillage métallique utilisé comme couverture ou bardage.
BAIE : ouverture pratiquée dans un mur permettant de relier visuellement et/ou physiquement des espaces entre eux. La baie permet l’éclairage, la ventilation des pièces intérieures, le passage dans le cas de portes. La baie contient en général une menuiserie, sinon on parle de « baie libre ».
BALUSTRE : sorte de petit pilier, élément de barreaudage d’une balustrade.
BANDEAU : large moulure en saillie sur une façade, au niveau d’un plancher, pour écarter les eaux de ruissellement.
BARDAGE : parement et protection de façade d’une construction constitué de planches bois ou PVC, tôles galvanisées peintes, plaques de ciment…
BÉTON : matériau artificiel composé de granulats et de sables agglomérés par un liant (ciment, chaux). Il permet de réaliser, par moulage, banchage ou coffrage toutes sortes de pièces et de volumes qui, après durcissement, présentent une bonne cohésion et une résistance élevée, surtout en compression. Il peut aussi être projeté pour recouvrir des surfaces ou servir de décor. Le béton peut être coulé en place dans un coffrage (et autour de l’armature métallique pour le béton armé) ou préfabriqué. Dans ce dernier cas, les éléments sont fabriqués en usine et transportés pour être assemblés sur le chantier. Il peut être teinté dans la masse, laissé brut de décoffrage tel qu’il apparaît lorsque l’on retire les banches (avec d’éventuelles empreintes si les banchages le prévoyaient), peint, poli, ciré, bouchardé (technique de grattage), etc.
Traditionnellement, les granulats sont du sable et des cailloux. On parle aussi de béton végétal quand les granulats sont du chaume, du bois, du lin…Dans ce cas, ils sont isolants.
BRISE-SOLEIL : élément de construction placé dans la partie supérieure d’une baie permettant de réguler les effets solaires en fonction des mois de l’année. Pour les mois les plus chauds, le brise-soleil permet de porter ombre sur un vitrage afin d’éviter que celui-ci ne surchauffe. Pour les mois les plus froids, il laisse passer les rayons bas du soleil à travers le vitrage afin de récupérer des calories gratuitement. Il est un élément couramment employé dans l’architecture bioclimatique.
CHARPENTE : ouvrage formé de pièces de bois, de béton armé, de métal, etc. liées ou assemblées, formant l’ossature d’une construction. Plus communément, la charpente forme la toiture d’un bâtiment et porte son matériau de couverture.
CHASSIS : bâti de bois ou de métal qui sert de cadre à un matériau tel du verre, un panneau de bois, un textile.
CHIEN ASSIS : lucarne à toit plat.
COMBLE : un comble est l’ensemble constitué par la charpente et la couverture. Il désigne par extension l’espace situé sous la toiture, volume intérieur délimité par les versants de toiture et le dernier plancher.
CORBEAUX : élément, de bois, de pierre ou de métal, en saillie sur un mur ou un parement destiné à recevoir un linteau, une corniche, un about de poutre…
CORNICHE : partie saillante couronnant un entablement, un piédestal, une élévation d’un bâtiment. Formée de moulures en surplomb les unes sur les autres, habituellement horizontale. À l’intérieur, elle désigne toute moulure permettant de faire la jonction entre le mur et le plafond.
CORPS DE BATIMENT : un même bâtiment peut être divisé en corps de bâtiment, parties présentant une certaine autonomie. Deux corps se distinguent par l’interruption, le changement de niveau, la rupture d’alignement du faîte du toit ou de l’axe longitudinal (corps longitudinal : celui dont l’axe est celui du bâtiment
COUPE : dessin usuel d’architecture représentant une vue verticale d’un bâtiment, depuis ses fondations jusqu’à sa toiture, comme si on l’avait découpé par un plan dans le sens de la hauteur et qu’on regardait la tranche dégagée. La coupe est dite longitudinale si le plan de coupe est dans le sens de la longueur, transversale s’il est dans le sens de la largeur.
ELEVATION : vue verticale d’une façade de bâtiment.
ENVELOPPE : partie continue visible de tout édifice, que l’on se situe à l’intérieur ou à l’extérieur.
GARDE – CORPS : ensemble d’éléments formant une barrière de protection placée sur les côtés d’un escalier ouvert, ou pourtour d’un palier, d’une toiture-terrasse, d’un balcon, d’une mezzanine ou à tout autre endroit afin d’empêcher une chute accidentelle dans le vide. Un garde-corps peut être en bois, en béton, en métal, en verre.
GROS OEUVRE : Les travaux de gros œuvre désignent la construction de l’ossature de l’ouvrage alors que les travaux de second œuvre regroupent tout ce qui relève de son aménagement et de son équipement (isolation thermique, enduits de façades, cloisons…)
ILOT : synonyme de pâté de maisons, c’est la plus petite unité de l’espace urbain, entièrement délimitée par des voies. Lui-même divisé en parcelles, l’îlot peut être occupé par un tissu bâti dense, des bâtiments entourés de jardins ou des espaces verts.
JAMBAGE : montants latéraux d’une porte, d’une fenêtre, d’une cheminée sur lesquels repose le linteau.
LINTEAU : élément en pierre, en bois, en béton armé ou poutre de métal constituant la partie supérieure d’une baie qui soutient la maçonnerie située au-dessus. Il en reçoit et en reporte la charge sur des points d’appui tels que jambages, poteaux,… Il peut être droit ou courbe notamment dans le cas d’un arc.
LUCARNE : ouvrage établi en saillie sur une toiture et permettant d’éclairer et de ventiler le comble, d’accéder à la couverture.
MAÇONNERIE : assemblage de matériaux minéraux (pierres, briques, terre crue, parpaings de ciment…) liés ou non par un mortier.
MAISONS DE VILLE : édifice à un ou plusieurs niveaux comportant un bâtiment à l’alignement destiné à l’habitation d’une famille et conçu pour former un front continu le long de la rue, en étant accolé à d’autres édifices identiques par le biais de murs mitoyens.
MAÎTRE D’OUVRAGE : Celui pour qui on construit, qui demande, contrôle et finance l’opération. Le maître d’ouvrage a la responsabilité du programme, de l’enveloppe financière et du planning de l’opération. Il réalise des études visant à déterminer précisément les besoins de l’opération projetée. Ces études font appel à des architectes, des paysagistes, des ingénieurs, des archéologues, des sociologues qui analysent les besoins, les capacités du site sur un plan fonctionnel, esthétique, historique, programmatique, technique, économique…
MAÎTRE D’OEUVRE : celui ou ceux qui conçoivent et dirigent la construction d’un édifice. La maîtrise d’œuvre comprend un ensemble de missions qui sont autant d’étapes à franchir par l’équipe de maîtrise d’œuvre qui rassemble autour de l’architecte autant de professionnels que la spécificité de l’opération le nécessite.
MENUISERIE : élément fixe ou mobile placé à l’intérieur d’une baie permettant d’assurer l’étanchéité du bâtiment. La menuiserie peut être faite en bois, en métal ou en plastique et peut contenir un vitrage.
MODENATURE : la modénature est obtenue par un travail en creux ou en relief, continu (moulures).
OCULUS : petite ouverture dont le tracé est un cercle ou un ovale, ménagé dans un mur ou une voûte.
ORDONNANCE : parti architectural d’élévation, caractérisé par une composition rythmée. On dit parfois ordonnancement.
OSSATURE : structure qui, comme le squelette du corps humain, permet la cohésion d’éléments construits. Elle peut être en bois, en béton, en métal…
PARCELLE : terrain constituant une unité de propriété numérotée et répertoriée au cadastre.
PARVIS : espace comparable à une petite place aménagée devant l’entrée de certains édifices importants.
PATIO : désigne une cour intérieure de petites dimensions, non couverte, sur laquelle s’ouvrent les pièces qui l’entourent.
PERSPECTIVE : représentation sur une surface plane, d’un objet, d’un bâtiment, d’un paysage, de telle sorte que leur représentation coïncide avec la perception visuelle qu’on peut en avoir, compte tenu de leur position dans l’espace par rapport à l’œil de l’observateur.
PIGNON : partie supérieure d’un mur pignon ou d’un mur de refend parallèle aux fermes, correspondant à la hauteur du comble. Il porte habituellement les versants. Il est généralement triangulaire.
PLAN MASSE : document graphique à échelle réduite (1/200e) représentant les volumes à construire en vue de dessus de façon à connaître l’implantation par rapport aux limites du terrain, l’accès à la parcelle, les pentes de toitures.
PLAN DE NIVEAU : représentation en projection horizontale d’un des niveaux d’un bâtiment (rez-de-chaussée, sous-sol, dixième étage…)
PORTE-À-FAUX : position d’un élément de construction avançant dans le vide depuis la façade sans appui au sol. Le balcon est un des porte-à-faux les plus fréquents.
PROGRAMME : document écrit, clair et précis, dans lequel le maître d’ouvrage définit l’ensemble des objectifs d’une opération. Le contenu du programme présente les idées directrices de l’opération, clarifie les enjeux sociaux, culturels, économiques, établit une hiérarchie des objectifs, donne une définition des performances à atteindre. Il indique les principes de fonctionnement, l’affectation des espaces, les objectifs qualitatifs, les contraintes de délais et de coûts.
REFECTION : remplacement des parties dégradées par des parties neuves et identiques.
RENOVATION : ensemble des travaux tendant à remettre à neuf un édifice, impliquant de grosses modifications par rapport à l’état primitif, pouvant aller jusqu’à la démolition partielle ou totale et reconstruction avec modernisation.
RT 2012 : réglementation thermique 2012, ayant pour but de fixer une limite maximale à la consommation énergétique des bâtiments neufs pour le chauffage, la ventilation, la climatisation, la production d’eau chaude sanitaire et l’éclairage.
SECOND OEUVRE :Les travaux de second œuvre regroupent tout ce qui relève de son aménagement et de son équipement (isolation thermique, enduits de façades, cloisons…) alors que les travaux de gros œuvre désignent la construction de l’ossature de l’ouvrage.
SOUBASSEMENT : Partie inférieure des murs d’une construction reposant sur les fondations d’un édifice. Le terme désigne également le socle continu régnant à la base d’une façade.
SOUTENEMENT (mur de) : mur servant à contenir la poussée des terres lors d’un changement de niveau du sol.
TISSU URBAIN : la notion de tissu urbain inclut l’idée d’une imbrication et d’une solidité de ses composants ainsi que d’une capacité d’adaptation spatiale et sociale. Il désigne le maillage qui s’établit entre le parcellaire, les bâtiments (emprise du bâti, alignement, hauteur, forme), la voirie, les espaces libres et l’environnement —celui de l’enchevêtrement des ruelles de village ou celui de la régularité des quadrillages d’avenues.
TOITURE-TERRASSE : La toiture-terrasse est une toiture « plate » à très faible pente. Dans ce principe, la charpente d’une toiture- terrasse ne présente pas de combles. Une toiture-terrasse peut être accessible, végétalisée, accueillir un terrain de tennis, une piscine…
VERNACULAIRE : du pays, propre au pays. par extension : local(e)
VÊTURE : La vêture est « l’habit » du bâtiment. C’est un matériau rapporté sur une structure. Il peut s’apparenter à un bardage, un panneautage,…Il sert de protection et d’agrément.
VOLUMÉTRIE : désigne l’importance des volumes qui composent un bâtiment.